JYH: In fact, one of my former professors, Prof. Lemaître called me and said that a new position was opened and suggested to come back to develop new topics for teaching and also for preparing a PhD. So, I came back and prepared a PhD on robotics for welding. But at the same time, I stayed for several months at my company; so long days but very very interesting times!
JYH: My research is manufacturing, so manufacturing is large … so, in the group we are mainly playing. Because in research we play. We are playing with trajectories, trajectories in space and we associate some process. Depending on the process the trajectory will be different and we could develop some experimental research but also numerical simulations on different topics and we could apply for creating a new aircraft body for example or a propellor for example with our colleagues of Naval Group in the framework of our joint lab, but also in bio fabrication.
JYH: In fact, I work with the colleagues of my group of course, but we have a lot of collaboration with academics, with industrials. We have a lot of exchange depending of the project – national projects, European projects, international projects – so a lot of people all over the world to work with.
JYH: The first point for me is the freedom. Why freedom? Because I think that scientists could propose, submit a lot of projects. And in my memory, I have nothing, no project that has been rejected. I could give one example concerning the biofabrication because here we are mainly working on engineering but when we suggest to start working on biofabrication so the direction of Ecole Centrale push us to continue and you could see some examples here with the study of a mandible and making some parts by titanium by using the machine here behind me.
So second point, a scientist alone I think he could not do good research, Why? because I think we need technical staff but also administrative staff, we need also some specialists about law, a lot of things, we need a team, a global team and we have such a team here. I think that a new scientist coming at Ecole Centrale could found some large platform like this one but we have several in Ecole Centrale so this is not so common I think also.
JYH: The future could be see like the machine behind me. So this machine could be used in the topic of engineering for developing new materials, new process for example, but also for health. So that means we could mix health and engineering, and in our group we have a surgeon. We could work together – engineers and surgeon. So this is very large future and a lot of projects in this area.
JYH: Je m'appelle Jean-Yves Hascoët. Je suis arrivé à l’école en tant qu'élève ingénieur. En parallèle de ma dernière année d’études d'ingénieur, j'ai préparé un diplôme spécialisé en recherche, avec comme thème le soudage, sous la direction du Professeur Marya. Je suis ensuite parti en entreprise où j'étais à la tête de l’équipe technique dans une petite société près de Nantes.
JYH: En fait, un de mes anciens professeurs, le Professeur Lemaître, m'a contacté pour me dire qu'un nouveau poste avait été créé à l’école. Il m'a proposé de revenir à l’école pour développer de nouveaux sujets d'enseignement et aussi pour préparer une thèse. Je suis donc revenu et j'ai fait ma thèse sur la robotique pour le soudage. Mais, je suis resté en même temps plusieurs mois en entreprise ; les journées furent longues mais très, très intéressantes !
JYH: Ma recherche porte sur la fabrication, un domaine très large. Au sein de mon équipe de recherche, on joue avant tout. Parce que dans la recherche on joue. On joue avec des trajectoires, des trajectoires dans l'espace et on y associe certains processus. Selon le processus, la trajectoire sera bien sûr différente. On fait de la recherche expérimentale et des simulations numériques sur différents sujets. On peut s’en servir, par exemple, pour créer un nouveau fuselage d'avion ou une hélice avec nos collègues de Naval Group dans le cadre de notre laboratoire commun, mais également dans la bio fabrication.
JYH: Pour ma part, le premier point c’est la liberté.
Pourquoi la liberté ? Parce que les scientifiques peuvent proposer, soumettre beaucoup de projets. Et autant que je m'en souvienne, je n'ai rien, aucun projet qui a été rejeté. Je peux citer un exemple concernant la biofabrication :
Ici on travaille principalement sur l'ingénierie mais lorsque nous avons proposé de commencer à travailler sur la biofabrication, la direction de Centrale Nantes nous a poussé dans cette lancée.
Vous pouvez voir quelques exemples ici avec l'étude d'une mandibule et la fabrication de certaines pièces en titane en utilisant la machine derrière moi.
Deuxièmement, je pense qu'un scientifique seul ne peut pas faire de la bonne recherche. Pourquoi ? parce que je pense qu’on a besoin de personnel technique mais aussi de personnel administratif. On a aussi besoin de spécialistes en droit, de beaucoup de choses, mais on a surtout besoin d'une équipe, d'une équipe globale et nous avons une telle équipe ici. Je pense qu'un jeune scientifique arrivant à Centrale pourrait se trouver sur une grande plateforme comme celle-ci. On en a plusieurs à Centrale Nantes, ce qui n’est pas chose courante.
J'ai été Directeur de la Recherche de l’école pendant plusieurs années. J’ai passé sept ans au Ministère de la Recherche pour soutenir des entreprises dans leurs projets de recherche, la création de start-ups et d’autres activités. Cela donne aussi à la recherche un peu d'air frais, un peu d'air neuf, pas seulement un temps plein dans le laboratoire. On a aussi créé une startup en commun avec le CEA sur la base d'un projet de recherche développé ici. Voilà donc quelques exemples.
JYH: On pourrait entrevoir l’avenir à travers la machine derrière moi. Cette machine peut être exploitée dans le domaine de l'ingénierie pour développer de nouveaux matériaux, de nouveaux procédés par exemple, mais aussi dans le domaine de la santé. Cela signifie qu’on peut mélanger santé et ingénierie, et dans notre équipe nous avons un chirurgien. On peut travailler ensemble - ingénieurs et chirurgiens. Il s'agit donc d'un avenir très prometteur avec de nombreux projets dans ce domaine.