Celui-ci offre des conditions extrêmement avantageuses pour les élèves ingénieurs, leur permettant d’obtenir un doctorat français de Centrale Nantes et un doctorat américain de Stevens Institute of Technology.
Ce partenariat avec Stevens Institute of Technology est un outil supplémentaire pour participer à la valorisation du doctorat auprès des étudiants ingénieurs. L’ambition de Centrale Nantes est de développer une véritable société du savoir et des compétences qui permette aux jeunes diplômés de répondre aux besoins exprimés par le monde socio-économique et le monde académique.
Ce parcours au caractère exceptionnel s’adresse à tous les étudiants de l’école intéressés par la recherche et l’innovation, qui envisagent de travailler dans la « deeptech » et/ou souhaitent évoluer dans un environnement international.
En 2024/2025, 3 étudiants ont débuté les 4 ans de double diplôme de doctorat et sont à Stevens Institute of Technology.
Le sujet de ma thèse porte sur l'étude d'images de tomographe à cohérence optique (OCT). Après avoir compris le fonctionnement d'un OCT, je regarde maintenant comment caractériser le bruit des images. A terme l'objectif est de pouvoir déterminer les éléments visibles sur une image d'OCT, en fonction de leur texture. Au sein du laboratoire, nous avons une réunion hebdomadaire avec les autres doctorantes/post doc et une visio mensuelle avec mes advisors à Nantes et mon advisor à Stevens.
Le laboratoire dans lequel je travaille est composé de 3 autres doctorantes/post doc, leur sujet sont plus axés autour de la biologie et moins du traitement du signal.
Nous avons 2 salles, l'une étant un "open-space" (partagée avec un autre labo), et un laboratoire dans lequel se trouve le tomographe. Le labo a un ordinateur sur lequel il y a un logiciel permettant de faire des modélisations en 3D.
Le sujet de ma thèse concerne la réduction d'ordre de modèle de résolution d'équations différentielles paramétrées. L'objectif de ce principe est de récupérer les informations clés d'un système d'équations afin de le résoudre dans un espace plus petit, le temps de calcul devient alors moindre. J'ai pour le moment étudié un certain nombre d'articles présentant des méthodes liées à ce sujet. La manière dont nous fonctionnons jusqu'à présent avec mes différents responsables (de Stevens et de Centrale Nantes) est que je me construis une base théorique afin d'accroître mes connaissances dans un sujet précis (dernièrement sur la Dynamical Low-Rank Approximation). Ensuite, je programme la méthode numériquement dans l'idée de reproduire les comportements présentés dans les articles. Cela permet d'avoir petit à petit une "librairie" de méthodes à ma disposition.
Mes travaux de thèse à Stevens consistent en un travail de développement d'outils numériques et d'expérimentation en simulation, en attendant de passer sur des systèmes réels. Lors de mon premier semestre, j'ai pu implémenter un générateur de cartes 3D destinées au déploiement de cohortes de robots explorateurs, sur la base d'une idée que j'ai moi-même proposée. J'évolue dans une équipe d'une dizaine de personnes spécialisée dans la robotique autonome, le SLAM et la collecte de données. Au sein du laboratoire, nous disposons d'un espace dédié équipé de matériel informatique et d'outils de fabrication (atelier, imprimantes 3D).