Transcription de la vidéo Meet our researchers : Sandrine Aubrun

Interview en anglais de Sandrine Aubrun, Professor in the LHEEA Laboratory

Question: Can you tell us about your background

SA: My name is Sandrine Aubrun. I did part of my studies in Strasbourg in mechanical engineering and then I went to Toulouse, the city of aerospace, for my master and PhD in fluid mechanics. My research topic was really related to fundamental research in turbulent flows.

And then I went to Germany for a post-doc position at the meteorological institute and it really was a big change in my field of application because I was working on atmospheric dispersion of pollutants.

I stayed there for 4 years and then returned to France, in Orleans, where I took up a permanent post as assistant professor. I started working on wind energy there.

Why did you decide to join Centrale Nantes?

SA: Actually I had some research collaboration with some colleagues from CN and I noticed that they had a very good ecosystem for research activities, that they had very good support from the school but also from the region. That was a first good point for applying to Centrale Nantes.

The school is also very attractive to students from all over the world, so I knew that I would have very good teaching conditions.

And of course wind energy and offshore wind energy in particular is very well supported in the region and since I wanted to develop these kind of applications it was really the place to be.

And I shouldn't forget ... coming to Centrale Nantes was also a promotion for me because I got a full professor position.

What are you working on ?

SA: So I'm working mainly on offshore wind energy and particularly on floating wind turbines and my field of expertise is aerodynamics.

And so I am mainly working on the interactions between the wind turbines and atmospheric flows, so the wind. Behind wind turbines there is a wake, which is generated where you have less velocity and more turbulence.

And we know that can be a problem when you have wind turbines installed in wind farms, they could interact and you can have some loss of production. And so I'm working on that.

And for floating wind in particular, we try to see whether there is an impact of the floating motions on this wake development.

What facilities are available for your research at Centrale Nantes?

SA: So my expertise is in experimental aerodynamics, so I need to have access to facilities and through the collaboration that I have with my research colleagues, I have access to the lab's wind tunnel and also I have access to the open sea test sites SEM-REV where we can do experiments at full scale. And that gives the possibility to fill the gap between the lab scale experiments and the full scale experiments and understand what is in between.

Who do you work with?

SA: I mainly work with researchers from the lab because we have quite a lot of interaction between the different research teams of the lab, and of course, I'm also involved in collaborative projects at the European level and national level. At the school, I also work a lot with the research support office and the communication office because they are very important for the development of projects and the dissemination also of our results.

What are the future prospects for your research?

SA: So I'm currently coordinating a European project, which is called Flower, on floating wind energy and it will keep me busy for at least another three years. I will also co-ordinate a cluster, called Oracle, at the Nantes level, which is dedicated to multidisciplinary scientific animation involving several research labs.

Sous-titrage de l'interview en Français

Question : Racontez-nous votre parcours 

SA: Je m'appelle Sandrine Aubrun. J'ai fait une partie de mes études à Strasbourg en génie mécanique et ensuite je suis allée à Toulouse, la ville de l'aérospatiale, pour un master et doctorat en mécanique des fluides. Mon axe de recherche portait sur la recherche fondamentale sur les écoulements turbulents.

Ensuite, direction l’Allemagne pour un poste de post-doc à l'institut météorologique.  Ce poste a marqué un grand tournant quant à mon domaine d'application car je travaillais sur la dispersion atmosphérique des polluants.

J'y suis restée 4 ans puis je suis revenue en France, à Orléans, où j'ai été recrutée en tant que maître de conférences. J'y ai commencé à travailler sur l'énergie éolienne.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Centrale Nantes ?

SA: En fait, j'ai eu quelques collaborations avec des chercheurs à Centrale Nantes et j'ai remarqué qu'ils avaient un très bon écosystème pour les activités de recherche, qu'ils bénéficiaient d’un très bon soutien de l'école mais aussi de la région.

C'était un premier point positif pour postuler à Centrale Nantes.

L'école est également très attractive pour les étudiants du monde entier, je savais donc que je disposerais de très bonnes conditions d'enseignement.

Et bien sûr, l'énergie éolienne, et l'énergie éolienne offshore en particulier, sont très bien soutenues dans la région et comme je voulais développer ce genre d'applications, c'était vraiment l'endroit idéal.

Il faut que je précise aussi que venir à Centrale Nantes représentait une promotion pour moi, car j'ai été nommée professeur titulaire.

Sur quoi travaillez-vous ?

SA: Alors je travaille principalement sur l'éolien offshore et notamment sur les éoliennes flottantes. Mon domaine d'expertise est l'aérodynamique. Je travaille donc principalement sur les interactions entre les éoliennes et les flux atmosphériques, donc le vent. A l’arrière d’une éolienne un sillage se développe, ce qui veut dire moins de vitesse et plus de turbulences. Cela peut poser problème lorsque vous avez des éoliennes installées dans des parcs éoliens.  Elles peuvent interagir et entrainer des pertes de production. Je travaille donc sur ce sujet. Et pour l'éolien flottant en particulier, nous essayons de voir s'il y a un impact des mouvements flottants sur le développement de ce sillage.

Quelles sont les installations disponibles pour vos recherches à Centrale Nantes ?

SA: Puisque mon expertise est l'aérodynamique expérimentale, j'ai besoin d'avoir accès à des installations et grâce à la collaboration que j'ai avec mes collègues de recherche, j'ai accès à la soufflerie du laboratoire et aussi au site d'essais en mer SEM-REV où nous pouvons faire des expériences à pleine échelle. Cela nous permet de faire le lien entre les expériences en laboratoire et les expériences en conditions réelles et de comprendre ce qui se trouve entre les deux.

Avec qui travaillez-vous ?

SA: Je travaille principalement avec des chercheurs du laboratoire, car il y a beaucoup d'interactions entre les différentes équipes de recherche du laboratoire et, bien sûr, je participe également à des projets de collaboration au niveau européen et national.

À l'école, je travaille également beaucoup avec l’équipe de valorisation de la recherche et le service communication. Leur soutien est précieux pour le développement de projets et la diffusion de nos résultats.

Quelles sont les perspectives d'avenir ?

SA: Je coordonne actuellement un projet européen, nommé Floawer, sur l'énergie éolienne flottante, qui va m'occuper encore pendant au moins trois ans. Je vais également coordonner, pour le site de Nantes, le cluster Oracle, qui est dédié à l'animation scientifique multidisciplinaire impliquant plusieurs laboratoires de recherche.

Publié le 2 décembre 2024 Mis à jour le 3 décembre 2024