MS: When I did my PhD, it was on a multidisciplinary topic and that interested me a lot. And the Associate Professor position in Centrale Nantes was with the AAU Lab (Ambiences, Architecture and Urbanity), so it was a chance to have a computer science point of view in a multidisciplinary environment and I also liked teaching.
MS: So, my research involves a computer science point of view on ambiances. With the computer scientists in the lab we work on digital twins, on immersion in virtual reality and the link between the real and the digital world. And the aim of my research is to be able to analyse what is around pedestrians in the city and put it in a digital world and also to be able display what in a digital mockup for example, directly on site around the pedestrian using augmented reality.
MS: Firstly, my colleagues from Centrale Nantes and the School of Architecture. I also have a strong collaboration with the GéoLoc Lab in the Université Gustave Eiffel and Valérie Renaudin in this lab. I also work with colleagues from IGN in Paris or l’IRIS in Lyon, or Lab-STIC in Brest. I also have international collaboration with colleagues for example in Italy in POLIMI and in Japan with colleagues in Keio or Kyushu University. And I also work with colleagues in Quebec for example. What’s great about this work is that I can work with people all over the world, but also from a lot of different disciplines. I can work with architects of course, I can work with engineers, but also with sociologists, physicists or historians for example.
MS: Well, what helps me advance my research at Centrale Nantes is mainly its network. Firstly, its local network with the Alliance for example with Audencia and Nantes School of Architecture and also all the international collaborations the school can have. My first international collaboration with Keio was because of the long story between our two schools. The AAU Laboratory is a human science laboratory so it was kind of a gamble for Centrale Nantes as an engineering school to support this lab alongside with CNRS and the School of Architecture, but I think it’s very interesting to have different points of view – the human science point of view and the engineering point of view – on the future of the city.
MS: My next research direction is to use artificial intelligence in the city to qualify the human perception of the city with a neural network and, more personally, I will become the director of the CRENAU team and deputy director of the AAU Lab.
MS: Je m'appelle Myriam Servières. En 2002 j’ai obtenu le diplôme d’ingénieur de Centrale Nantes où je me suis spécialisée en informatique appliquée pendant ma dernière année d'études. J’ai fait mon doctorat à l'Université de Nantes et au laboratoire IRCCYN sur la géométrie discrète et l'imagerie médicale. Je suis ensuite devenue ATER et, enfin, maître de conférences à Centrale Nantes.
MS: Ma thèse portait sur un sujet pluridisciplinaire et cela m'intéressait beaucoup. Ensuite le poste de maître de conférence à Centrale Nantes se trouvait au sein du laboratoire AAU (Ambiances, Architecture, Urbanités). C’était donc une chance d'avoir une vision informatique dans un environnement multidisciplinaire et l’enseignement me plaisait aussi.
MS: Mes recherches portent donc sur les ambiances d'un point de vue informatique. Avec les informaticiens du laboratoire, nous travaillons sur les jumeaux numériques, sur l'immersion dans la réalité virtuelle et sur le lien entre le monde réel et le monde numérique. La finalité de ma recherche est de pouvoir analyser ce qui se trouve autour des piétons dans la ville et de le placer dans un univers numérique. Ensuite il s’agit de pouvoir afficher ce qui, dans une maquette numérique par exemple, directement sur le site, se trouve autour du piéton en utilisant la réalité augmentée.
MS: Alors, ce qui m'aide à faire avancer mes recherches à Centrale Nantes, c'est principalement le réseau de l’école.
Tout d'abord, son réseau local avec l'Alliance, par exemple, avec Audencia et l'ENSA Nantes, mais aussi toutes les collaborations internationales possibles. Ma première collaboration internationale avec Keio est née de la longue histoire entre nos deux institutions.
Comme le laboratoire AAU est un laboratoire de sciences humaines, c'était en quelque sorte un pari pour Centrale Nantes en tant qu'école d'ingénieurs de soutenir ce laboratoire aux côtés du CNRS et de l’ENSA. Néanmoins, je pense que c'est très intéressant de confronter les regards différents - celui des sciences humaines et celui de l'ingénierie - sur l'avenir de la ville.
MS: Mon prochain axe de recherche est d'utiliser l'intelligence artificielle dans la ville pour qualifier la perception humaine de la ville avec un réseau neuronal. A titre personnel, je prends la direction de l'équipe du CRENAU et la direction adjointe du laboratoire de l'AAU.