LS: So I joined Centrale Nantes at the end of 2014 and actually I came with a project of the region Pays de la Loire which is called Connect Talent that allowed us to create a new team and also a new supercomputing platform in the region, which was a very very challenging project. It allowed me also to broaden my fields of research and also to collaborate with people that are on different fields. In Centrale Nantes I got to have some more contact with undergraduate students which was not the case before and to train them which is very important. And I can also say that the international environment here is a very very good reason to come and I thought that I was really lucky to be here and to meet all these different students coming from different countries.
LS: So I’m mainly a researcher on high performance computing for computational mechanics. The applications are very different: they can go from materials science for example I work on predicting the behaviour of fibrous suspensions which is an important subject for the automative industry, or on health for example by solving couple fluid-solid problems like in heart beat simulations or for tumour growth or bone regeneration.
LS: So I belong to a team, to a research unit here at Ecole Centrale. We are four researchers, each one is different, has different competencies. So we really interact, we co-advise several PhDs. And we try to merge this HPC and AI research domains so that we provide people with more useful prediction tools, prediction simulation tools. In Ecole Centrale through the applications we get to interact with colleagues from other labs. In the research ecosystem we also get to interact with other actors like IRT Jules Verne for example with whom we have co-advised several PhDs. We actually work with two types of public - the type that works on fundamental methods for high performance computing, like people like INRIA and we work also with people that work on the more applied side and for example in health we work with CHU in Nantes but also with EHU in Bordeaux. Actually there is a part of our work that is transferred to industrial partners with whom we work like for example Michelin. So it means that somehow the numerical methods that we develop are not just staying in the lab but today are also used by different communities in France and even abroad.
LS: So here we’re filming this video near to a supercomputer which is at Ecole Centrale. So my research lab manages this supercomputer, it has a certain number of cores but now it’s going to be renewed and in terms of renewal what we’ve decided is to gather our efforts to build a new research unit that will allow us to provide access to more people. So in France it’s one of the top five machines but it’s also the only that gives access to the students, to the researchers and also to the industrials outside of the research community. I’ll also be able to access other innovative platforms in France like for example quantum emulators or quantum computing platforms that will be the means, the computational means that we’ll use in the near future. And after I’ll try to transfer all this research that I do in terms of training for students. And I’m involved in a new degree here at Ecole Centrale that started this fall which is the Bachelor of Business Administration in Big Data and Management which is a joint diploma with Audencia Business School here in Nantes.
LS: Je suis originaire du Portugal et j’ai fait mes études là-bas. J'ai obtenu un diplôme d'ingénieur en mécanique à la fin des années 90, puis j'ai fait un master en mécanique computationnelle, avec une dimension plus orientée numérique. Après quelques années au Portugal en tant que professeur assistante à l'université, je suis venue faire un doctorat en France, à l'École des Mines de Paris. Mon doctorat portait également sur la mécanique computationnelle, mais davantage en lien avec le développement de certaines méthodes numériques utilisées pour la simulation de processus. C’est-à-dire des applications de la mécanique computationnelle à la science des matériaux. Après mon doctorat, on m'a proposé de devenir maître de conférences à l'Ecole des Mines et j'y suis restée plusieurs années avant de venir à Nantes.
LS: J'ai rejoint Centrale Nantes fin 2014. C’était dans le cadre d’un projet de la région Pays de la Loire qui s'appelle Connect Talent. Ce financement nous a permis de créer une nouvelle équipe de recherche et une nouvelle plateforme de calcul intensif dans la région. C’était vraiment un projet très stimulant. Cela m'a également permis d'élargir mes domaines de recherche et de collaborer avec des chercheurs issus de domaines différents. A Centrale Nantes, j'ai pu être en contact pour la première fois avec des étudiants de premier cycle, et les former, ce qui est très important à mes yeux. Je dois dire aussi que l'environnement international est une très bonne motivation pour venir à l’école. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance d'être ici et de rencontrer tous ces étudiants venant de pays différents.
LS: Mon axe de recherche porte sur le calcul intensif dans le domaine de la mécanique computationnelle. Les applications sont nombreuses : elles portent sur la science des matériaux, par exemple, je travaille sur la simulation du comportement des suspensions fibreuses - un sujet important pour l'industrie automobile. Sinon elles peuvent aussi concerner la santé, par exemple, en résolvant des problèmes de couplage fluide-solide dans les simulations de battements cardiaques en passant par la croissance des tumeurs ou encore la régénération des os.
LS: Je fais partie d'une équipe, d'une unité de recherche à Centrale Nantes. On est une équipe de quatre chercheurs, et chacun apporte ses compétences distinctes. On travaille en étroite collaboration, et on co-dirige plusieurs doctorants. On cherche à conjuguer les domaines de recherche du calcul intensif et de l'IA afin de fournir aux utilisateurs des outils de simulation de prédiction plus utiles. A Centrale Nantes on peut interagir avec d'autres laboratoires à travers les différentes applications.
Dans l'écosystème de la recherche à Nantes, on a aussi l'occasion d'interagir avec d'autres acteurs comme l'IRT Jules Verne, par exemple, avec qui on a co-encadré plusieurs doctorats. On travaille en fait avec deux types de public - ceux qui travaillent sur les méthodes fondamentales pour le calcul intensif, comme l'INRIA, et ceux qui se consacrent aux aspects plus appliqués. Par exemple, en ce qui concerne la santé on travaille avec le CHU de Nantes et l'EHU de Bordeaux. Une partie de nos recherches est transférée à nos partenaires industriels, comme par exemple Michelin. Cela signifie donc que les méthodes numériques que nous développons ne se limitent pas au laboratoire, mais sont aujourd'hui exploitées par différentes communautés en France et même à l'étranger.
LS: On tourne cette vidéo près du supercalculateur, piloté par mon laboratoire de recherche, à Centrale Nantes. Il possède un certain nombre de cœurs, mais il va bientôt bénéficier d’un upgrade. On a décidé de rassembler nos efforts pour former une nouvelle unité de recherche au niveau régional et ainsi étendre l’accès au supercalculateur. En France, c'est l'un des cinq plus grands supercalculateurs, mais c'est aussi le seul accessible à la fois par des étudiants, des chercheurs et des industriels en dehors de la communauté de recherche. Personnellement, je vais pouvoir aussi accéder à d'autres plateformes innovantes en France comme par exemple les simulateurs quantiques ou les plateformes de calcul quantique. Ce sont les moyens de calcul que nous allons adopter dans un futur proche. Ensuite, je vais essayer d'intégrer le fruit de mes recherches dans la formation des étudiants.
Je suis notamment impliquée dans une nouvelle formation à Centrale Nantes qui a commencé à l’automne. Il s’agit du Bachelor of Business Administration in Big Data and Management - un diplôme conjoint avec Audencia Business School à Nantes.